Soudain, le jeune G. s'arrête au milieu de la répétition et pointe de son doigt : "Regardez ! Là, sur le mur quelque chose est écrit..."
Chacun va voir, contemple le papier peint et vraiment, vraiment , est obligé de constater que, non, décidemment il ne voit rien.
"Si , si, regardez !" poursuit le jeune G. "Ici quelqu'un a écrit : "Et si..." Il trace de son index les lettres une par une , et vraiment , vraiment , on ne voit toujours rien.
Là, la metteur en scène commence à s'inquiéter : "Aurait-on à ce point dépassé le temps limite de répétition pour ces jeunes âmes fragiles , qu'elles se trouvent prises d'hallucinations ?"
Ou peut-être bien que nous avons à faire à un véritable signe : les mots "Et si..." ne sont-ils pas ceux en qui tout commence au théâtre . Stanislavski l'avait dit . Il me semble d'ailleurs en avoir parlé une fois dans un spectacle...Moi j'y crois à cette histoire, d'ailleurs n'avons-nous pas ensuite vu apparaître la nouvelle personnalité de M. Verdier , tout d'un coup après des semaines de répétition.
C'est une preuve, non ?
NB: ceci est une photo légèrement trafiquée...
Enfin, j'ai réussi à me connecter ! je mens, Gaël a réussi à nous remettre internet et du coup j'ai eu enormément de lecture à faire ce matin. Bon courage à vous tous, et j'espère qu'il fait beau à Cherbourg, ici, tout est grand ouvert mais je n'ai pas de tulipes ni de tomates... faut choisir.
RépondreSupprimerEt oui ayant vécu le moment je confirme que G. EST FOU!
RépondreSupprimerje suis du meme avis d'axel ( au milieu de la photo et moi a gauche)
RépondreSupprimerne t'inquiete pas G. c'est pas grave ca arrive a tout le monde
Et si... et si... c'est incroyable ce que 2 mots peuvent engendrer comme espoir comme attente. Chaque fois que je viens sur ce blog je me dis et si... en tout cas,j'adore la photo, l'est excellente
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